Mardi 16 juin...Aix les Bains 19h45 21h30
Merci Pascal!!!!
Ce mardi 16 juin nous sommes invités par Pascal Scanavino à Aix les bains..
L'entraînement de 19h45 à 21h30 sera dirigé par
Jacques Leberre 9è dan...
Rdv sur place au Dojo Bernascon ou au Shobukai à 19h15 pour covoiturer !!!
Jacques Leberre :
Palmares
Extrais d’un interview de Jacques Le Berre :
Né en 1937, avant d’être judoka, il a remporté plusieurs titres en lutte bretonne (champion du Finistère et de Bretagne). Il commence le judo le 11 janvier 1953 et passe entraîneur en 1963.
Il a une conception intéressante des entraînements, il faut souvent changer de partenaire, s’il est fort, tant mieux on peut attaquer franchement, s’il est plus faible on travaille pour lui, on le laisse attaquer.
Par exemple : le travail des uchi komi, répétions d’entrées pour n’importe quel mouvement du Gokyo (les 5 principes de base des projections établie par Kano, hanches, bras, jambes…).
Le respect du partenaire
Avec le ippon, on démontre que l’on peut
Projeter quelqu’un sur le dos sans qu’il se fasse mal. Cela est très important.
Chose que mon professeur Jean- Georges
Vallée ma toujours répéter quand je blessais
un partenaire. J’arrivais sur les tatamis, je projetais violemment mes adversaires.
J’étais jeune j’avais une trentaine d’années. Aujourd'hui plus agé, je suis les conseils
de mon médecin traitant avant d’entreprendre quoi que ce soit.
Le respect de l’adversaire : cela revient
a la maxime de Kano, prospérité et bienfait
mutuel ou encore le jita koei, meilleurs emplois de l’énergie.
Si l’on entre dans un dojo, on salue, sur le
Tatami ainsi qu’avant une compétition aussi.
Cela s’applique aussi dans vie de tous les jours.
Il y a longtemps, je faisais un combat en lutte bretonne, avec un camarade, adversaire pour
l’occasion. Sur un mouvement de contre, il m’a poussé au sol sur les cervicales et je me suis fait mal.
Je l’ai senti pendant trois ans, et encore maintenant, quand je suis fatigué je retrouve cette douleur.
C’était le 19 juillet 1955.
J’ai revu cet ami il y a deux ans, et dans la
conversation, il m’a demandé si je me rappelais de ce combat et ce qu’il avait fait.
J’ en avais gardé des traces dans mon corps, lui il en avait gardé des traces dans la tête.
Cinquante ans plus tard, ces traces sont encore présentes. Ce sont des choses importantes.
Aujourd’hui j’ai l’impression que les jeunes ne le savent pas, qu’on ne leur explique pas bien. Il ne faut pas perdre de vue l’essentiel.